J’ai eu mon CESS à 18 ans. Avant d’entamer des études supérieures, je suis parti en Australie. Pendant cette année sabbatique, j’ai beaucoup réfléchi à ce que je voulais faire par la suite. A mon retour, j’ai entamé la formation ingénieur du son à la SAE à Lesbroussart. Une fois mon diplôme en poche, j’ai tout de suite eu envie de travailler. Je suis parti en tournée avec Frank Michael. J’étais à la fois assistant plateaux, stagehand, technicien, etc. J’aidais là où il fallait. J’ai suivi la tournée pendant presque deux ans. C’est comme ça que j’ai commencé dans le milieu. Après cela, j’ai fait quelques formations : clark, manitou, etc. pour avoir plus de jobs. Je continue à me former tous les jours. C’est une formation constante de travailler dans ce secteur.
Je travaille de plus en plus en tant qu’ingénieur du son, principalement pour des conférences, des plans plus corporate. Je suis ingé son pour un groupe aussi. On était dernièrement aux Solidarités à Namur.
Parallèlement à cela, je fais de la musique depuis que j’ai 15 ans. C’est d’ailleurs la musique qui m’a amené à travailler dans le milieu. J’ai toujours eu des groupes à droite à gauche. Malheureusement, vivre uniquement de la musique, en Belgique, c’est compliqué. Ce n’est pas impossible mais très compliqué. Récemment, j’ai eu la chance d’enregistrer un album hard rock avec Charles De Schutter. L’album sortira en Automne.
C’est un métier où il faut être polyvalent, hyper flexible et où il faut savoir s’adapter à toute situation. A chaque job son lot de nouveautés. Il faut être orienté solution. Dans le métier, tout le monde se connaît donc on se refile les bons filons. Ca aide beaucoup quand on doit travailler dans l’urgence. Il y a beaucoup d’entraide.
Dans tout ce qui est event live, il faut être polyvalent. Si un problème se pose, tu n’as pas le temps de chercher quelqu’un de compétent. Il faut agir directement. Par contre, en studio, en mastering par exemple, il vaut mieux être spécialisé dans le domaine.
C’est possible de se former sur le terrain mais ça peut prendre plus de temps. Surtout pour se spécialiser. Par exemple, pour maîtriser complètement les différentes consoles qu’on retrouve en son et en lumière, il faut connaître la théorie qui se cache derrière les machines. Un vocabulaire adapté est indispensable également. Sans formation, ces termes techniques vont prendre plus de temps à être emmagasinés. Cependant beaucoup y sont arrivés sans formation.
Commençons par le positif. C’est un milieu dynamique avec des événements de tout type, des chouettes personnes, un bon esprit d’équipe, etc. En fait, c’est fun de bosser dans ce secteur. On voit des choses différentes tous les jours, on bouge à droite à gauche. 0n peut être amené à voyager aussi.
Les inconvénients sont vraiment les horaires et l’incertitude. Majoritairement, c’est du travail d’indépendant ou d’intérimaire. Tu peux très bien travailler non stop pendant deux mois et puis, parfois, plus rien pendant le même lapse de temps. Si tu as une famille, un prêt, ça peut être vraiment handicapant.
Pas vraiment, ça dépend de ce que tu fais et où tu le fais. Par contre, les concerts dans les salles, ça se passe toujours un peu de la même manière. Le matin les camions arrivent, il faut tout décharger puis commencer le montage. On commence par tout ce qui est rigging, tout ce qui s’accroche aux structures de la salle. Les riggers mettent donc en place tous les points d’accroche et descendent les moteurs. Ensuite, les gars en bas montent le pont, les lumières sur le pont, le son éventuellement, etc. Une fois tout cela monté, on passe à la déco’, à la préparation de la salle. Après le show, c’est le démontage. Une fois les camions fermés, on s’en va.
Certains concerts sortent vraiment du lot. Les concerts qui m’ont le plus impressionné sont Coldplay et U2 au stade Roi Baudoin. Ce sont des productions de 50 camions. On est 200 sur site. C’est une organisation de malade pour que tout soit bouclé en temps et en heure. Le rendu final, avec tout le matériel utilisé, est vraiment incroyable. U2, c’était tout de même une semaine de montage, show et démontage. Du coup, ils ont tout leur matériel en double pour assurer leur tournée.
Esperanzah m’a beaucoup plu aussi, c’était la première fois que je travaillais sur des changements de plateaux.
Non pas vraiment. En plus, je fais de la scène à côté. Mais ça ne me dérange absolument pas de faire l’ingé son pour d’autres groupes et de travailler « dans l’ombre ». Puis, on a quand même de la reconnaissance. Peut être pas du public, mais en interne. On est toujours bien reçu, crédité, et remercié par les productions.
Continuer avec mes deux groupes actuels, en espérant qu’on perce et qu’on fasse des plus grosses scènes. J’ai un groupe reggae avec lequel on a déjà joué sur des scènes assez importantes, comme à Scène sur Sambre l’année dernière. On a débuté le projet il y a maintenant 10 ans. On a fait pas mal de tournée, en Belgique, en France, au Maroc et en Suisse. Le projet hardrock est tout nouveau. Le premier album sort tout prochainement. J’espère que cela va nous amener à faire de belles scènes également.
Sinon pour le boulot, continuer à me former et à évoluer, et prendre plus de postes à responsabilités.
Il faut savoir se lever tôt et enchaîner les longues journées. Il faut toujours garder le sourire aussi. C’est du travail d’équipe. Malgré la dureté du job, il faut toujours garder le sang froid et le calme, même en cas de problème. Il faut se faire des contacts aussi. Tout le monde se connaît dans le milieu. Du coup, trouver du job se fait souvent par bouche à oreille.
Nous avons constitué, au fil du temps, une équipe expérimentée et qualifiée, et ce pour tous les aspects de la mise en oeuvre d’un événement ; du montage au démontage des infrastructures, en passant par les installations lumières, sons, scéniques et bien plus encore.
Nous nous assurons de former nos équipes afin que, notamment, tous les conducteurs de machines de chantier (forklift, nacelles, …) soient dotés des compétences et des permis nécessaires.
Nous sommes également attentifs à respecter les normes en terme de conditions de travail et d'assurance, ce dont nous sommes fiers ; respect des législations, assurance pendant toute la durée du travail, assurance en responsabilité civile.
Remplis le formulaire avec tes coordonnées et nous te contacterons dès que possible!
Assistant catering
Backliner
Cherry-picker driver
Crew chief
Event coordinator
Followspot operator
Forklift driver
Manuscopic driver
Pre-shopping
Production man
Rigger
Runner
Preproduction
Security coordinator
Site coordinator
Stagehand
Stagehand steel
Stage manager
Light technician
Sound technician
Tour manager
Wardrobe
Nous avons constitué, au fil du temps, une équipe expérimentée et qualifiée, et ce pour tous les aspects de la mise en oeuvre d’un événement ; du montage au démontage des infrastructures, en passant par les installations lumières, sons, scéniques et bien plus encore.
Nous nous assurons de former nos équipes afin que, notamment, tous les conducteurs de machines de chantier (forklift, nacelles, …) soient dotés des compétences et des permis nécessaires.
Nous sommes également attentifs à respecter les normes en terme de conditions de travail et d'assurance, ce dont nous sommes fiers ; respect des législations, assurance pendant toute la durée du travail, assurance en responsabilité civile.
Remplis le formulaire avec tes coordonnées et nous te contacterons dès que possible!